Sauvazine

Un blog qui parle de voyages, d’expositions, d’événements culturels en France et à l’étranger, de découvertes en tout genre avec aussi une rubrique pochette surprise qui me permet de vous parler d’une thématique particulière ou d’aborder un sujet qui me tient à coeur.

J’aime présenter mes voyages sous forme d’une journée parfaite. Les créneaux horaires permettent de rythmer mon récit et de parler de tout, restaurants, visites, musées, soirées, clubs. Parfois un cityguide complète l’article et je vous donne toutes mes bonnes adresses. Je vous partage mes coup de coeurs, mes rencontres, les mythes et légendes des lieux où je passe.
J’espère que ce blog vous plaira, n’hésitez pas à laisser un petit mot et de suivre sur facebook, twitter ou instagram.

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Une journée à Budapest en hiver

 

Budapest, la perle du Danube, cette ville porte son nom à merveille. Cette ville se visite à toutes les saisons, avec un coup de cœur pour l’hiver, la neige souvent présente et les thermes extérieures pour se réchauffer, cette ville a un petit côté magique. 

8h // Tour du marché

A peine arrivée dans la ville, et déjà des petites habitudes s’installent. Notre appartement loué via Airbnb est situé juste à côté du grand marché couvert de Budapest, l’édifice de style néogothique est magnifique, nous adorons passer par ce marché où les odeurs nous ouvrent l’appétit. Ce marché est le lieu idéal pour ramener des souvenirs gourmands, comme la spécialité de la Hongrie le paprika. Au premier étage, plusieurs petites boutiques proposent à manger toute la journée, il est possible de manger sur place des spécialités hongroises bien meilleures et moins chères que les grandes enseignes de fast-foods. 

Une autre de nos premières petites habitudes prises est ce petit déjeuner pris tous les matins près du grand marché couvert dans une petit boutique vegan VegaCity, qui proposent des jus et smoothies pressées juste devant nos yeux. Un concentré de vitamines et de bonne humeur pour bien débuter les fraîches journées d’hiver à Budapest. Un délice !

 

10h // Bijou de la ville

Impossible de le rater, imposant et sublime, le Parlement qui longe le Danube (à voir aussi de nuit, avec ses magnifiques éclairages). Ce palais est magnifique à visiter, l’intérieur est incroyable, si luxueux. La visite en français est disponible tous les jours, les informations données pendant cette visite sont aussi riches que tous les ornements présents à l’intérieur de la bâtisse. 
Devant le Parlement on découvre le mémorial aux chaussures intitulé Chaussures au bord du Danube créé par Gyula Pauer et Can Togay, on peut voir 60 paires de chaussures jetés n’importe comment sur la rive de la rivière. C’est un monument à la mémoire des Juifs hongrois abattus et jetés dans le Danube par les membres du Parti des Croix fléchées (fasciste) en 1944.



 

12h // Restaurant franco-hongrois

Vous trouverez ça peut être idiot, mais pendant mes voyages j’aime tester les restaurants aux noms français dans les villes étrangères, non pas pour retrouver un petit bout de chez moi mais plutôt pour voir ce que les propriétaires connaissent ou encore imaginent de la cuisine française, mais aussi pour profiter voir l’ambiance, la décoration et les plats qui les inspirent.

Ce petit restaurant au nom français : Le Petit Bistrot, trouvé par hasard au détour d’une rue proposait des crêpes fait partie des belles découvertes. Une décoration un poil kistch qui fait tout son charme ! En plat, des crêpes salés sont proposés, c’est ici que j’ai découvert que les crêpes farcies étaient un plat typiquement hongrois appelé : palačinka. Avec la petite sauce au paprika pour relever le tout, ce fut un délice !

 

14h // Musée de la Terreur

Ceci n’est pas une maison hantée et pourtant…
Ce musée appelé la Maison de la Terreur est une page de l’histoire de la Hongrie entre 1944 et 1956, des fascistes hongrois alliés aux Nazis suivi de l’occupation soviétique avec l’insurrection de Budapest. C’est ici même, dans ce bâtiment au 60 de la rue Andrassy que fut installé l’ancien siège des Croix fléchées puis le siège de la police politique communiste (dont une prison dans les sous-sols) pour finalement être transformé en un musée peu commun.

La scénographie de ce lieu a été minutieusement travaillé comme j’en ai rarement vu, avec un parcours très intéressant et riche en interaction malgré le sujet difficile à traiter. De la musique est diffusée, un univers différent pour chaque pièce, une décoration du sol au plafond et même un labyrinthe au milieu du parcours.

Plus on avance dans le parcours, plus la tension monte, l’atmosphère est pesant. La dernière partie du musée m’a particulièrement impressionnée, nous montons dans un ascenseur qui descend très lentement dans les sous-sols du bâtiment. Pendant toute la durée de la descente un film est diffusé , On peut dire que c’est une véritable descente aux enfers puisque l’on arrive dans l’ancienne prison, un lieu où il s’est passé des horreurs innommables, des actes de tortures. Bouleversant.
La visite se termine sur la libération et offre une respiration, un peu de joie après ces années difficiles.

Il est possible (et même recommandé) de prendre un audioguide en français.

16h // Balade et gourmandise

Budapest regorge de petits cafés, terrasses chauffées, et de vendeurs ambulants proposant une spécialité locale : le kürtőskalács. Au détour d’un coin de rue, je choisis de goûter une pâtisserie hongroise, une sorte de brioche caramélisée cuite à la broche, c’est un gâteau creux, en forme de cheminée, croustillant sur l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Miam ! 

J’en profite pour vous parler d’une autre spécialité : le lángos (ci-dessous) ! Ce beignet se mange comme encas, certains nous ont dit qu’il était souvent dégusté en fin de soirée (en remplacement de notre kebab ou du plat de pâtes de 5h du mat’) après une soirée comment dirai-je… bien arrosé ! Dans le genre gras, épicé et salé il remplit totalement son contrat, un combo beignet huileux, crème fraîche épaisse et gruyère bien coulant. Je ne vais pas vous dire que j’ai aimé, ce serait mentir… Mais je vous invite à tester par curiosité.

 

18h // L’amour est enfant de Bohême…

Sur les conseils d’un budapestois, nous avons pris des billets pour pour voir un opéra à l’Opéra, la plus jolie façon de découvrir les lieux tout en profitant des prix plus attractifs qu’une simple visite en journée. Ce jour-là nous avons vu Carmen de Bizet, un opéra chanté en français et surtitré en anglais et en hongrois. Le lieu est évidement sublime, ce fut le premier opéra que j’ai vu de ma vie (avant même de voir les coulisses de l’Enlèvement au Sérail) un moment hors du temps, très atypique.

20h // Plongeon dans un chaud-froid

Voilà un incontournable de Budapest : les thermes ! Datant de l’antiquité Budapest regorge de bains chauds, intérieurs et extérieurs, plus ou moins concentrés en souffre (hummm… les bonnes odeurs), il existe plus de 130 sources exploitées dans la ville.
Celui que je vous recommande en premier est celui de l’hôtel de luxe Gellert. De splendides thermes de l’Art Nouveau hongrois avec une belle piscine extérieure accessible l’hiver. c’est un véritable régale d’être immergé dans l’eau bouillante par des températures négatives.

Pour le dîner, un plat chaud bien connu, de la soupe ou plutôt du goulasch, spécialité du pays, un ragoût avec viande, pommes de terre, poivrons, tomates et beaucoup de paprika, l’épice incontournable en Hongrie !

22h // Ruins pubs

La soirée se poursuit dans les ruins pubs, ces bars installés dans d’immenses lieux désaffectés fait de meubles de récupération dans une décoration décousue (on a pu apercevoir un baignoire servir de canapé) et une ambiance plutôt feutrée, la jeunesse hongroise se retrouvent ici pour s’amuser et boire un verre. Mon préféré est aussi le plus connu le Szimpla Kert, c’est ici que nous avons testé une bière locale issue de la microbrasserie Monyo Brewing Co, la Black Alligator, noire comme la peau d’un alligator. Cette bière brune est épicée grâce au genièvre et au poivre Alligator (provenant de la partie occidentale de l’Afrique). Elle a un gout très prononcé, puissant et persistant.

00h // Alors on danse…

Je termine la soirée dans un club électro le Corvin (vous l’aurez compris si vous avez lu mes autres voyages, nous adorons faire un tour dans les clubs et sentir l’ambiance de la nuit nocturne). Le club a la particularité d’avoir un immense rooftop d’où l’on peut voir les toits de la ville, à l’intérieur un plafond bas lumineux, la musique nous emporte, ici tout le monde danse sans se soucier de ce que pense son voisin.

 

Quelques adresses supplémentaires…

Thermes Gellért
Comme précisé plus haut, ce sont les plus belles thermes de Budapest, situé dans un luxueux hôtel, c’est un lieu qui attire beaucoup de monde mais qui reste malgré tout très agréable.
www.gellertfurdo.hu

 

Thermes Széchenyi
Ici ce sont les thermes les plus connus de Budapest, et forcément celles où l’on trouve le plus de touristes. Le bassin extérieur est immense et la petite particularité des lieux est la présence de joueurs d’échecs dans l’eau. 
www.szechenyifurdo.hu

Thermes Szent Lukács
Difficile en arrivant de ne pas sentir cette forte odeur de souffre, clairement une odeur d’œuf pourri assez désagréable. Après plusieurs minutes, l’odeur s’atténué mais ne disparaît pas complètement. Pourtant, j’ai adoré ces thermes, plusieurs salles, des bains allant de 22°, avec des glaçons qui tombent dans le bain, ça réveille après le sauna, jusqu’à 40°, et là on ne reste pas plus de quelques minutes avant de se mettre à bouillir. Dans ce lieu on trouve de nombreux hammams et salles de repos, un bassin extérieur pour les plus courageux, nous avons même testé un sauna infrarouge. Un peu à l’écart, ce sont les thermes les moins touristiques de Budapest (à cause de l’odeur de souffre) et personnellement ce sont mes préférées. 
www.lukacsfurdo.hu

Bar For Sale
Un adorable bar entièrement recouvert de petits mots, dessins, billets de toutes les nationalités. Petits concerts d’artistes locaux, des cacahuètes à volonté, dont on jette les coquilles au sol, le serveur lui-même a jeté au sol le joli petit tas que j’avais mis sur un coin de table.
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Bar Csendes, vintage bar and cafe
Un bar atypique, tout est dépareillé, des meubles et des chaises de récup’ et toutes sortes d’objets étranges sont accroché au mur, comme un buste de mannequin ou encore ces jouets d’enfants. 

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