Les iles Fidji ce ne sont pas uniquement des paysages magnifiques, c’est aussi des rencontres et la découverte d’une culture très différente de la nôtre.
Dès le premier pas posé sur le sol fidjien, on entre dans une culture et des paysages à l’opposé de ce que l’on connait. Débutons cette exploration tranquillement par Suva, capitale des iles Fidji, la plus grande ville qui comptabilise un peu moins de 100 000 habitants. Nous avons eu de la chance puisque la « Rainy city », comme elle est surnommée, nous a offert de belles journées ensoleillées.
8h // Lieu de vie
Dans tous les lieux où je voyage, j’aime passer du temps sur les marchés. Ce sont des lieux enrichissants où l’on rencontre les habitants et leur quotidien.
A Suva, il y a deux marchés, le marché municipal et le marché artisanal. Le marché artisanal, handicraft market, n’est pas le plus intéressant que j’ai fait, il vaut mieux privilégié les marchés dans les petits villages, pour ramener des souvenirs. Le marché municipal est immense, fruits, légumes, poissons, des couleurs partout !
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10h // Fiji Museum
Les Fidji ne possèdent qu’un seul et unique musée ! Il fallait quand même que je vous le présente. Ce musée (tout en anglais) présente l’histoire des Fidji, on trouve des objets vieux de plus de 3000 ans, un drua (canoe), des dents de baleine, différentes armes et l’histoire de Thomas Baker, le seul homme blanc a avoir été mangé aux Fidji.
L’histoire de Thomas Baker
Le cannibalisme a été pratiquée aux Fidji pendant des centaines d’années jusqu’à la fin du 19ème siècle.
Manger un ennemi était considéré comme l’ultime humiliation.
Thomas Baker, pasteur méthodiste, est connu comme étant le seul missionnaire a avoir été tué et mangé, avec sept de ses disciples fidjiens.
L’histoire raconte que lorsque Baker a rencontré un chef local de Navatusila, il lui offrit un peigne et tenta de le convertir au christianisme.
Quand le chef refusa, Baker voulu reprendre son peigne et toucha la tête du Chef.
Or, toucher la tête du chef est considéré comme une menace et une offense dans les coutumes fidjiennes.
En 2003, les descendants de Thomas Baker se sont rendus dans le village pour une cérémonie de réconciliation.
Les habitants se sont excusés et ont imploré les descendants de Thomas Baker de leur pardonner pour son assassinat.
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Pour l’anecdote, les équipes de Disney et notamment Ron Clements et John Musker ont travaillé avec le musée des Fidji pour le film Vaïana. Ils ont aussi passé du temps auprès des communautés locales. Ron Clements raconte : « L’océan est considéré comme une entité vivante extrêmement puissante. Dans cette partie du monde, ils montrent un immense respect envers l’océan et tout autant d’admiration. Nous avons pris la mer à bord d’un camakau, une embarcation à voile traditionnelle des Fidji. »
12h // Instant shopping
Manger dans un centre commercial, a priori ça n’a rien d’atypique, sauf qu’ici toutes les enseignes sont locales. Un fonctionnement à l’anglaise, au dernière étage du centre une ribambelle d’enseignes collées les unes aux autres et au centre des tables. Ce qui permet à chacun de choisir ce qu’il a envie tout en mangeant ensemble.
Pour les shopping addicts et toutes celles qui aiment les produits de beauté, Pure Fiji est une marque de cosmétique haut de gamme à tester absolument si vous en avez l’occasion !
Ces produits sont essentiellement à base de coco, de lait ou d’huile. J’ai toujours mon gros pot de coconut sugar rub, un exfoliant pour le corps qui est top, qui sent merveilleusement bon et qui laisse la peau méga douce. J’ai fait le plein de produits avant de partir et je regrette de ne pas en avoir pris plus (mon sac à dos était déjà bien trop rempli, pour rappelle je suis passée par l’Australie et là-bas c’était l’hiver). On ne trouve pas ces produits en France et les faire importer coûte très cher, par contre il est possible de les faire expédier en Angleterre ou aux Etats-Unis beaucoup plus facilement.
14h // Match de rugby
Venir aux Fidji sans voir un match de rugby, LE sport national, ce n’était pas possible. En route pour le stade, commencer par prendre les transports en commun, ces grands bus sans vitre, quelques centimes donner au chauffeur qui les laissent sur une montagne de pièces à côté de lui. Pas de ticket, un câble traverse le bus, il suffit de le tirer pour qu’il s’arrête. Un tour de ville et finalement nous voilà arriver sur le terrain de rugby pour découvrir les deux équipes s’affronter. Les supporters peu nombreux sont très actifs, cris et encouragements, l’ambiance est là malgré le soleil plombant.
16h // Colo-i-suva rainforest
A côté de Suva, une magnifique réserve naturelle où l’on se balade dans la foret tropicale parmi une succession de piscines naturelles. De jolis sentiers de randonnées au milieu de la végétation verdoyante. S’il fait trop chaud (l’air lourd et humide de la foret tropicale aident beaucoup) hop, un petit plongeon dans un des points d’eau et on s’amuse à jouer les Tarzan avec les lianes.
18h // Retour à Suva
La végétation de la foret de Colo-I-Suva est incroyable, et on peut apercevoir et surtout entendre des oiseaux, de magnifiques oiseaux. D’ailleurs les iles Fidji possèdent un grand nombres d’espèces différentes dont 27 espèces endémiques. Dans la ville de Suva, en levant la tête, on peut apercevoir de grosses formes noires et jaunes sont suspendues en haut des arbres… des chauves-souris !
20h // Début de soirée
Un joli coucher de soleil depuis le port de Suva… Un repas dans l’auberge de jeunesse… La soirée débute en douceur…
22h // Sortir
Un tout autre visage de la ville se découvre le soir. Les soirées sont très festives. L’alcool est assez peu présent, puisqu’il coûte très cher, à part la bière et le rhum qui sont produits localement, le reste est importé. En plus de ça, l’alcool ne fait pas partie de la culture fidjienne, sa consommation n’est pas bien vue…
On danse beaucoup, il est encore tôt et pourtant à 22h on a l’impression d’être dans un club en France à 3h, beaucoup de couples dansent, j’ai presque l’impression d’être dans un remake de Dirty Dancing !
Pourquoi résumer un voyage en une seule journée ?
Suva c’est …
À droite des objets liés à l’histoire de Thomas Baker,
ce que l’on voit au premier plan en bas c’est un « bulutoko » une fourchette fidjienne ou plutôt une fourchette cannibale,
pas besoin de donner plus de détails…
|| Pourquoi résumer un voyage en une journée ? ||